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Équipement médical

  • Ouvrir un cabinet médical : les recommandations

    De nombreux médecins généralistes ou spécialistes rêvent de s'installer à leur compte en créant un cabinet médical à proximité de leurs patients. Ceux qui choisissent d'exercer à la campagne bénéficient parfois d'aides spécifiques de la part de l'Etat (exonérations d'impôts) et de la part des communes (mise à disposition de bâtiments professionnels et de logements). Si le médecin tient absolument à faire construire, l'installation en zone rurale est moins onéreuse qu'en zone urbaine ou péri-urbaine puisque le prix du m2 de terrain constructible est plus accessible.

    Les étapes indispensables pour devenir médecin libéral

    Le cabinet médical classique est un local constitué d'un espace accueil et secrétariat, d'une ou plusieurs salles permettant les examens et d'une ou plusieurs salles d'attente. Le local choisi doit donc être spacieux et agréable. Si une construction est envisagée, il faut compter quatre mois minimum pour obtenir l'ensemble des documents nécessaires au début des travaux comme le permis de construire ou les accords de subventions. Les solutions de financement sont diverses. Des aides substantielles existent dans certaines zones délaissées par le corps médical. Sachez toutefois que l'Etat envisage de mettre en place des pénalités à l'installation dans les zones où les médecins sont les plus nombreux !

    Occupés et gérés par des médecins indépendants, les cabinets médicaux sont soumis à une réglementation stricte. L'installation est précédée de démarches auprès des administrations (URSSAF, DDASS, CPAM, Caisse de Retraite, Centre des Impôts), du Conseil de l'Ordre des médecins, de l'Union Régionale des professionnels de santé et des compagnies d'assurances réservées aux professionnels. Enfin, le médecin peut décider de souscrire aux conventions mises en place par les caisses d'assurance maladie pour bénéficier d'avantages non négligeables dont la prise en charge d'une partie de sa couverture sociale et de ses cotisations URSSAF ou encore le financement de formations complémentaires.

     

    équipement médical

     

    L’équipement médical à prévoir pour ouvrir son cabinet

    L’équipement médical constitue une part importante de l'investissement total. En médecine générale, les installations sont modernes. Des packs contenant par exemple un divan d'examen, un marchepied, un tabouret, une lampe d'examen et des draps d'examen sont proposés par les enseignes expertes. Les instruments de diagnostic sont précis et durables : stéthoscope, oxymètre de pouls, audiomètre, tensiomètre, otoscope, pèse-personne, thermomètre, Doppler fœtal sont étudiés pour être utilisés au quotidien de façon intensive. En médecine spécialisée, chez les ophtalmologues et les ORL, chez les pneumologues et les cardiologues, dans les cabinets de la médecine du travail, l'équipement médical utilise des technologies high tech : moniteur multiparamétrique, pléthysmographe, luxmètre, sonomètre, défibrillateur, spiromètre, visiotest, etc. ont subi des tests poussés avant d'être commercialisés. Ils répondent tous à des normes strictes. Les détaillants rigoureux délivrent des formations pour chaque équipement médical et assurent un suivi technique exemplaire.

    Les solutions de maintenance de l'équipement médical garantissent le fonctionnement optimum de chaque appareil. Ainsi, le médecin doit prévoir le coût de l'entretien de ses instruments et outils de diagnostic dans son budget prévisionnel. Heureusement, certains appareils, très onéreux à l'achat, peuvent être loués !

     

  • Les risques encourus par les athlètes : les moyens de prévention

    Les risques encourus par les athlètes sont d'abord cardio-vasculaires. Les cardiologues du sport estiment que le cardiofréquencemètre est utile quelle que soit la condition physique et l'activité pratiquée. Seuls un peu plus de 62% des athlètes connaissent leur fréquence cardiaque. Environ 33% ont déjà subi des épreuves d'effort et seulement 20% se sont déjà adonnés à des tests de terrain. Les faits prouvent pourtant la dangerosité d'un effort physique intense et non mesuré sur l'organisme, les muscles et le squelette.

     

    Comment mesure-t-on les efforts éprouvés par l'organisme en situation dynamique ?

    Différentes unités de mesure et coefficients existent pour déterminer les conséquences d'un effort physique prolongé. Chaque sport a ses références spécifiques. Le cœur d'athlète définit les principales variables associées à la pratique d'un sport d'endurance mais le concept doit bien entendu être adapté à l'individu, d'où l'importance de surveiller régulièrement l'évolution des capacités et d'enregistrer les modifications éventuelles au niveau des principaux organes.

    L'endurance est déterminée par différents critères dont le calcul du VO2max, c'est-à-dire le niveau maximum d'effort pouvant être fourni durant le sport. Par définition, "le VO2max est le débit maximum d'oxygène consommé lors d'un effort, c'est-à-dire le volume maximal d'oxygène prélevé au niveau des poumons et utilisé par les muscles par unité de temps". Il est exprimé en litres par minute et est appliqué pour chaque individu en kilo. Le VO2max représente en moyenne 48 ml/mn/kg pour les hommes et 38 ml/mn/kg pour les femmes bien qu'il puisse varier fortement en fonction de l'âge, de l'anatomie, de la physiologie et de la condition physique de chacun. Un VO2max faible peut s'améliorer en pratiquant régulièrement une activité et en s'entraînant en choisissant des exercices de respiration adaptés.

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    Le VO2max : comment mesurer sa capacité à faire des efforts prolongés ?

    Différents dispositifs médicaux existent pour mesurer cette capacité. Ils tiennent compte des valeurs (pour la fréquence cardiaque ou le souffle) selon le sport pratiqué.

    L'appareil utilisé pour l’Epreuve d’Effort Cardio Pulmonaire est le Vo2 sub-max. Cet appareil compact utilisable en salle d'examen calcule le seuil respiratoire et détermine les zones d'entrainement individuelles. Il établit divers types de bilans : bilan du métabolisme, bilan de la forme physique et du risque CV. Il détermine précisément la composition corporelle. Il se base sur les résultats pour établir une liste de conseils appropriés (régimes, exercices spécifiques, compléments alimentaires, etc.).

    Le test de VMA (Vitesse Maximale Aérobie) établit : "la vitesse de course sur piste à partir de laquelle une personne consomme le maximum d'oxygène", c'est-à-dire la vitesse qui permet d'atteindre le VO2 maximum. Il est estimé qu'un sportif de haut niveau peut tenir jusqu'à 8 minutes à sa vitesse maximale aérobie. Ensuite, il utilise l'énergie de son métabolisme pour prolonger l'effort. Les médecins sélectionnent différents tests pour définir la VMA : tests de terrain avec paliers, tests avec appareillages sophistiqués, tests permettant le calcul de la PMA (puissance maximum utilisée pour accéder à la VMA), tests de détermination du seuil anaérobie, etc.

  • Les maladies cardiaques : la prévention avant tout !

    Les maladies cardio-vasculaires sont la cause principale des décès dans le monde. 17,3 millions de personnes succombent aux suites d'un accident vasculaire ou cardiaque ; ce qui représente plus de 30% de la mortalité mondiale. Les maladies les plus graves sont les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et les cardiopathies coronariennes. Divers facteurs de risques sont reconnus par les professionnels de la santé. Ils sont évalués grâce à des appareils de diagnostic du type ECG et électrocardiographes.

    Les différentes maladies cardio-vasculaires et leurs spécificités

    Elles peuvent être classées dans différents groupes. Les plus courantes sont : les cardiopathies coronariennes, les maladies cérébro-vasculaires, les malformations cardiaques congénitales, les cardiopathies rhumatismales, les artériopathies périphériques, les thromboses veineuses profondes, les embolies pulmonaires. Les accidents dus à des problèmes cardiaques sont principalement l'infarctus et l'AVC.

    Les maladies et accidents cardio-vasculaires peuvent être dus à différents facteurs mais ils sont souvent liés à une mauvaise hygiène de vie (alimentation trop grasse et trop salée, exercices insuffisants, tabagisme, alcoolisme). En adoptant de bonnes résolutions au quotidien, les malades voient les risques diminués. Dans tous les cas, les médecins s'attachent à diagnostiquer puis à traiter l’hypertension, le diabète et l’hyperlipidémie.

    Divers symptômes apparaissent avant un infarctus ou un AVC dont des douleurs au niveau de la poitrine, du bras et de l'épaule, des nausées, des étourdissements, des faiblesses recentrées dans une partie du corps. Il convient en cas de troubles prononcés de consulter un médecin en urgence. Des traitements efficaces sont aujourd'hui à disposition des urgentistes pour limiter la progression de l'AVC ou éviter une nouvelle crise cardiaque (combinaison de statines, d'aspirine et d'antihypertenseurs).

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    Les outils de diagnostic utiles à la prévention et à la surveillance des maladies cardiaques

    Chaque maladie cardiaque peut être repérée dès ses prémices grâce à diverses procédures et des outils de diagnostic simples ou perfectionnés.

    La première partie de l'examen cardiaque comprend une prise de sang et un questionnaire détaillé sur les habitudes du patient, ses antécédents familiaux et les facteurs de risque environnementaux.

    La seconde partie de l'examen est réalisée à l'aide d'un électrocardiographe EKG/ECG. L'électrocardiographe décrit l'activité électrique du cœur. Les battements de cœur et le rythme cardiaque sont enregistrés et simulés sur des graphiques précis. L'électrocardiographe est relié au patient par des électrodes. Plusieurs avantages découlent de ce procédé. L'examen est sans risque et ne provoque aucune douleur. Le diagnostic est rapide puisque le graphique peut être interprété immédiatement. L'électrocardiographe existe sous différentes formes : ECG 3 pistes, ECG 1 piste, ECG 6 pistes, ECG 12 pistes... L'appareil est choisi en fonction de divers critères dont la qualité de l'impression, la visualisation sur l'écran de contrôle, la façon d'interpréter les résultats, les capacités de mémorisation et l'encombrement total.

    La dernière partie de l'examen englobe la plupart du temps le test de stress et l'échographie du cœur. Dans les cas les plus graves, certains examens complètent le diagnostic : IRM, rayon de la poitrine, coronarographie ou encore Tomodensitométrie d'Électron-Poutre.