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L'extraction de l'or coûte de plus en plus cher !

L'extraction de l'or passe par plusieurs phases complexes et onéreuses. Extraire le minerai demande du savoir-faire, une technologie de pointe, des compétences particulières et une méthodologie extrêmement précise. Recueilli sous forme de pépites, de poudre ou de paillettes, ce métal précieux ne s'oxyde pas, reste malléable et brillant. C'est sans doute pour ces raisons qu'il est recherché depuis les temps les plus anciens. L'ensemble des civilisations occidentales et orientales admirent la noblesse de l'or.

Les phases essentielles à l'extraction de l'or

Le montant des investissements nécessaires à l'extraction de l'or tend à baisser alors que les coûts de production augmentent. Extraction, concentration, lixiviation, suppression du mercure puis du fer, fusion constituent les principales étapes d'obtention du précieux métal jaune appelé or.

La bioconcentration et la biosorption représentent les procédures spécifiques adoptées dans les effluents miniers et industriels.

Les filons d'or sont situés en divers lieux géographiques et géologiques. Leur exploitation est parfois illégale. L'exploitation de gisements dans le lit de rivières et autres cours d'eau, ou orpaillage, nuit gravement à l'éco-système de certaines régions, notamment lorsque le mercure est utilisé.

Diverses techniques permettent ensuite de travailler l'or pour lui donner une forme précise et le commercialiser à l'international. Le battage d'or consiste à fondre, dégrossir et battre l'or de façon à obtenir des feuilles d'or. Ce procédé est réalisé dans des manufactures. La cyanuration sépare l'or des autres métaux précieux. Malgré son agressivité, cette méthode reste privilégiée pour récupérer le métal.

Les principaux pays producteurs d'or sont la Chine, l'Australie, les Etats-Unis et l'Afrique du Sud. Une grosse partie de l'or mondial est détenu dans les banques centrales. Pour acheter un lingot ou des pièces, les particuliers se rendent dans des comptoirs de l’or agréés.

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Importation de l'or sur les marchés mondiaux

Si les comptoirs de l’or français notent une augmentation de la demande due à une baisse des prix, le marché international est plus mitigé. En 2013, la constatation la plus évidente est une légère baisse de la demande dans différents secteurs dont les ETF, les technologies de pointe et la dentisterie et dans différents domaines dont les investissements (en médailles et imitations de pièces de monnaie) et les achats nets de la Banque Centrale. D'après les mêmes sources, selon les résultats relevés au troisième trimestre 2013, la demande a été de 868.5 tonnes pour un montant de 37 milliards de dollars US tandis que l'offre a dépassé les 1,145 tonnes. Les investissements en lingots et pièces de certains pays d'Asie, de l'Inde et de la Turquie, les besoins en électronique et technologie de pointe représentent la majeure partie des exportations.

Acheté dans un comptoir de l’or français, le métal jaune est considéré comme un produit d'investissement, de placement ou de prévoyance. Considéré comme valeur refuge, il est l'actif réel le plus recherché. Le comptoir de l’or est l'intermédiaire privilégié pour toutes transactions : achat ou vente aux cours du jour.

Les comptoirs de l’or sont implantés dans les métropoles. Leur liste est disponible dans les CCI.

 

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