Les places boursières à Londres, à New-York, à Tokyo déterminent l'importance du métal jaune sur les marchés mondiaux. Les chiffres relevés en 2012 et 2013 ne trompent personne : l'or est un atout pour l'économie. Il a permis au PIB mondial d'augmenter de 210 milliards de dollars selon un rapport commandé par le CMO : Conseil Mondial de l'Or. Alors, pourquoi une telle baisse des cours depuis début 2013 ?
La courbe de l'or des années 70 à 2013
Le cours de l'or est sujet à des fluctuations dues aux événements mondiaux, aux besoins de l'industrie et aux aléas politiques. Ainsi, le prix de l'or fait couler beaucoup d'encre depuis son ascension vertigineuse débutée dans les années 1970 après sa démonétisation conclue entre les pays du FMI lors des accords de la Jamaïque. L'or est primordial pour l'économie mondiale. Il est d'ailleurs coté dans la plupart des bourses occidentales et orientales.
Les fluctuations du cours de ce métal rare s'expliquent simplement. Durant les crises financières majeures, l'or est acheté en masse et s'impose comme valeur refuge comme en avril 2011 où il atteint un prix surprenant : 1509 USD l'once ou en septembre 2011 où il passe le niveau record de 1 900 USD l’once. En cas de reprise et de climat économique favorable, l'or physique est délaissé pour des valeurs plus incertaines telles que les devises et les options binaires.
En 2013, les cours de l'or et de plusieurs autres matières précieuses ont chuté pour des raisons politiques ou économiques dont l'annonce de la vente de la réserve d'or de Chypre et de l'Italie, l’absence d'inflation et l'annonce de la reprise économique aux Etats-Unis.
Le rachat d’or est-il une option envisageable en 2014 ?
Les cours continuent à baisser significativement. La stagnation des prix et le faible risque d'inflation, la hausse prévue des taux d'intérêt, la menace d'une arrivée massive d'or sur le marché, le rendement important des actions et obligations laissent penser que l'or continuera sa chute un certain temps.
Ainsi, la période est favorable au rachat d’or puisque, comme chacun le sait, mieux vaut acheter à bas prix et revendre "à prix d'or". Pour obtenir une plus-value intéressante, le seul moyen est d'effectuer un rachat d’or à son cours le plus bas et de patienter jusqu'à l'explosion des cours (comparable à celle de 2011). Le risque est minime puisque l'or est un métal rare, extrêmement difficile à extraire. Par ailleurs, la demande est toujours forte dans l'industrie, les nanotechnologies, l'orfèvrerie, la bijouterie et la joaillerie. Les prochains mois détermineront s'il est encore judicieux de prévoir un rachat d’or pour s'enrichir, se constituer une épargne ou être prévoyant pour sa retraite.
Cependant, L'instabilité mondiale laisse perplexe les acteurs de la filière et ceux qui suivent son évolution. Certains journalistes et spécialistes du marché sont particulièrement pessimistes tandis que d'autres incitent à la prudence en conseillant un rachat d’or modéré.