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L’art de bien choisir un syndic de copropriété

Faire gérer une copropriété par un syndic, c’est bien ; mais mieux vaut confier cette gestion à un professionnel aux compétences avérées. Le problème réside dans le fait qu’aucun agent ne s’avouera incompétent à s’occuper correctement d’une copropriété. Il est donc insuffisant de s’en remettre à la seule bonne volonté du mandataire. Pour identifier un bon représentant, il y a des prescriptions simples à observer. Les voici.

 

Des constats peu flatteurs pour la profession

Il faut honnêtement le reconnaître : on se méfie beaucoup des gérants de copropriété. Les comportements de certains d’entre eux justifient cette méfiance à l’égard de la profession, car ils ont des pratiques de gestion peu orthodoxes. Constitution dolosive des forfaits, non-respect de la prescription de comptes bancaires séparés… les indices de mauvaise gestion des syndics sont bien nombreux malheureusement, comme le signalent certaines associations de consommateurs. À la fin, au lieu de générer de la plus-value pour les copropriétaires, les mandataires deviennent budgétivores et desservent les intérêts de leurs clients. Pour réussir son investissement, il est donc impératif d’opérer un bon choix.

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Portrait-robot du syndic idéal

La première démarche à privilégier pour trouver recruter un bon gérant sera d’exploiter ses relations. Il faut donc prendre conseil auprès des amis, et leur poser des questions précises sur les habitudes des agents ayant en charge leur copropriété. C’est en étudiant leurs réponses qu’on peut conclure si un représentant vaut la peine d’être recruté.

Si grâce aux amis, on arrive à cibler quelques professionnels, on doit poursuivre son investigation vérifiant plusieurs points.

À la demande, le mandataire doit pouvoir être à l’aise pour faire connaître ses qualifications professionnelles. Il devra montrer promptement sa carte professionnelle et indiquer sa formation initiale et des références.

Les tâches usuelles qui doivent figurer sur le forfait de base sont précisées par l’arrêté Novelli. Le futur agent les a-t-il normalement intégrées au contrat ? Si ce n’est pas le cas, il faut attirer son attention sur les points d’ombre. Un professionnel compétent doit pouvoir accepter facilement la discussion et corriger ce qui doit l’être.

Le bon représentant doit être rigoureux dans le respect de la loi, notamment en ce qui concerne les mesures de gestion financière transparente. Il lui faut prouver qu’il gère les affaires de ses clients avec des comptes bancaires séparés.

Un syndic compétent s’exprime aisément sur sa manière de travailler. On doit noter en lui la capacité de maîtriser tout le travail qu’exige la gestion de la copropriété. S’il est pluridisciplinaire, comme le veut son métier, on le saura à travers ses propos. En effet, il doit être à la fois un comptable, un administratif et un maître d’ouvrage.

Quand on est copropriétaire, il faut disposer d’un syndic compétent pour mener à bien son investissement locatif. On y parvient en prospectant autour de soi et en soumettant les professionnels ciblés à une série de questions sur leurs qualifications professionnelles et leurs méthodes de travail.

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